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Actualité

Entrevues

Le magazine hebdomadaire sur l'environnement a un nouvel animateur et producteur. Simon Parent prend la relève de Jackie Smith partie défendre ses projets en politique municipale. 48 heures avant le première numéro du magazine À nous la terre version 2021, CKIA a demandé à Simon Parent de répondre à quelques questions par écrans interposés.

CKIA : Quel est le mandat de la nouvelle saison du magazine À nous la terre?

Simon Parent : La nouvelle saison vise à sensibiliser le public aux enjeux écologiques, comprendre et déconstruire les mythes dominants maintenant l'activité humaine dans un rapport destructeur au monde, favoriser l'autonomisation des communautés locales, exposer des perspectives alternatives et renouer avec la terre pour favoriser des pratiques vouées au soin et à la régénération des écosystèmes.

CKIA : Pour décrire votre magazine vous utilisez trois mots : écologie, décroissance, anarchie. En 2021 qu'ont en commun écologistes et anarchistes?

Simon Parent : L'écologie et l'anarchie se rejoignent sur de nombreux aspects. D'abords, ces deux courants tentent d'organiser des modes de vie exempts de toutes formes de domination, entre humains et non humains. Ensuite, ils proposent des perspectives radicalement alternatives à celles qu'impose le capitalisme moribond ravageant à ce jour les écosystèmes terrestres, que ce soit en remettant en cause le rapport possessif à la terre (la propriété privée), en refusant les pouvoirs centralisés et hiérarchisés ou en cherchant è renforcer l'ensemble des communautés biotiques. Enfin, ces deux modèles proposent une pensée organisationnelle ancrée dans les réalités du territoire (échelle des communautés, multiplicité des mondes, diversité des êtres).

CKIA : Vous définissez-vous comme un militant écologique?

Simon Parent : Tout à fait. Je tente de faire évoluer continuellement ma pensée et mes actions de manière à favoriser des intéractions quotidiennement bénéfiques entre les communautés locales et le vivant. Toutefois, dans les milieux urbanisés où l'emprise du capitalisme et de l'économie marchande sont omniprésentes, l'implantation de telles pratiques est difficile, voir quasi-impossible. Pour l'instant, mes occupations sont alors plus de l'ordre du militantisme. En ce sens, je m'oppose aux institutions servant à la reproduction des modèles dominants, je m'investis dans l'évolution de « La Patente » dans Limoilou qui m'apparaît comme un lien servant à communaliser les modes de production et je m'engage dans les luttes locales cherchant à limiter le déploiement des projets écocidaires (par exemple : l'agrandissement du Port de Québec ou l'urbanisation du boisé dans Chaudière).

CKIA : Qui s'exprimera à votre micro?

Simon Parent : Le micro sera donné à celles et ceux qui n'ont pas l'habitude de l'avoir. La parole des multiples invité.e.s servira à présenter des perspectives alternatives au capitalisme, exposer des rapports et des pratiques respectueuses du vivant, expliquer et déconstruire les mythes dominants, inspirer une transformation radicale des pratiques culturelles et renouer avec la terre. De plus, chaque semaine, un ou une membre du collectif « Québec en décroissance » présentera les réflexions du collectif.


À NOUS LA TERRE chaque mardi de 16h00 à 17h00, en rediffusion le vendredi de 11h00 à 12h00 sur CKIA FM 88.3, CKIAFM.ORG, Facebook, sur l'application CKIA et en balado.



 
 

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