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Affaires publiques

Entre la pénurie de logements et les hausses de loyer «abusives», des ménages locataires des classes moyennes peinent à se trouver un lieu de vie abordable à Québec. Ils sont de plus en plus nombreux à solliciter les organismes de soutien au logement.

Cette année, ce sont des centaines de ménages non admissibles aux logements subventionnés qui ont demandé l’aide de lOffice municipal d’habitation (OMHQ) pour se trouver un toit. «Il y a beaucoup de travailleurs et de familles qui n’arrivent plus à se loger dans le marché actuel», explique le directeur de la gestion des milieux de vie, Geoffrey Lain. Il affirme que son service est «très sollicité» tandis que la liste d’attente pour les logements sociaux a augmenté de 30% dans la dernière année, passant de 2000 à 2600 familles.

Du côté du Bureau d’animation et information logement du Québec, le nombre de travailleurs qui viennent demander de l’aide pour faire face à une augmentation de loyer a «plus que doublé» depuis 2020. Beaucoup ont peur de ne pas réussir à joindre les deux bouts, explique l’organisateur communautaire, Félix Marois.

Le BAIL suggère à la Ville de Québec d’instaurer une taxe sur les logements vacants pour financer des unités abordables, comme ce qui se fait ailleurs au Canada. « La Ville analyse la faisabilité de cette mesure, mais concentre tout d'abord ses efforts sur les mesures qu'elle a mises en place au cours des dernières années pour favoriser l'accès au logement et lutter contre l'hébergement touristique illégal », affirme par écrit le porte-parole Jean-Pascal Lavoie.

Le prix des loyers devrait continuer à fortement augmenter au Québec l’an prochain, tandis qu’il ralentira ailleurs au pays, selon un récent rapport de Desjardins. 


Un reportage d’Alice Zanetta



Ce reportage a été rendu possible grâce au programme l'Initiative de Journalisme Local (IJL) du Gouvernement du Canada.

 
 

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