Alors que les émissions d’arsenic ont dépassé de six fois les taux recommandés à l’incinérateur de Québec en septembre dernier, plusieurs citoyens et l’élue de Transition Québec, Jackie Smith, dénoncent un manque de transparence de la ville.
Québec dit enquêter sur les raisons de ces taux élevés, soit 5,76 μg/m3R tandis que la norme se situe à 1 μg/m3R. Mais elle explique également que «la modélisation sur une année des résultats des teneurs en arsenic présente une concentration maximale très faible à l'extérieur de la zone industrielle». Un argument qui ne convainc pas le Mouvement citoyen pour une ville zéro déchet, qui accuse la ville de banaliser la situation.
Un reportage d’Alice Zanetta
Ce reportage a été rendu possible grâce au programme l'Initiative de Journalisme Local (IJL) du Gouvernement du Canada.