Depuis quelques mois, derrière les portes sécurisées et anonymes de la maison Inter-Elles, des femmes victimes d’abus physiques et verbaux reprennent contact avec leur corps lors d’ateliers de danse.
La maison d’hébergement de deuxième étape de Québec, qui accueille des femmes les plus à risque de se faire assassiner par leur ex-partenaire, constate les bénéfices de la pratique artistique sur l’estime de ses résidentes. L’organisme compte pérenniser ce programme, malgré un financement restreint.
Pour rappel, lors du dépôt du budget du Québec en mars dernier, le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale a dénoncé l’absence «d'argent neuf» tandis que les demandes d’aide n’ont jamais été aussi nombreuses.
Un reportage d’Alice Zanetta
(Crédit photos : Sylvana Mele / tiré du projet Racines communes d’Angélique Amyot)