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Actualité

Nos émissions

Le Kaléidoscope, c'est le magazine radiophonique à Québec qui vous en fera voir de toutes les couleurs ! 
Les lundi à 18h00, plongez dans l’œil de la diversité sexuelle et de genre et découvrez l'éventail des textures et des nuances qui reflètent les réalités des communautés LGBTQ+.
À l'animation, Marc-Anciel Gaudette, accompagné d.invité.e.s allumé.e.s , qui vous offrirons une palette de rubriques sociales, culturelles et politiques au rythme d'un son éclectique. Le Kaléidoscope, c'est votre espace pour faire rayonner les identités Queer ! 



On jase avec Marc-Anciel 


Marc-Anciel, présente-toi en quelques mots : qui es-tu ?


Je m’appelle Marc-Anciel, je suis un « lightworker » non-binaire queer, travailleur.euse social de formation , activiste et militant.e pour la justice sociale, l’anti-
oppression, les luttes LGBTQ+, le VIH-sida, la paix et l’amour (notamment). Je suis passionné.e par la politique, la musique, les arts, la spiritualité, et surtout par le potentiel collectif positif de l’expérience humaine et sociale.


Comment es-tu arrivé.e à CKIA? 

J’ose croire que c’est plutôt CKIA qui est arrivé à moi dans un concours synchronique, au moment où je cherchais une plateforme où faire rayonner ma voix, mes convictions et ma perspective du monde !


Quel a été ton premier contact avec la radio ?


J’ai fait de la radio-étudiante à la fin de mon secondaire, avec une poignée d’ami.e.s on a en quelque sorte ressuscité ça à l’école et on a plongé là-dedans avec beaucoup de plaisir! En bon mercurien, il faut dire que j’ai une facilité naturelle avec l’univers de la communication interpersonnelle, en plus d’une passion fondamentalement vitale pour la musique.


Qu'aimes-tu écouter ? Qu'est-ce qui joue dans ton ipod ? 


J’écoute bien honnêtement de tous les genres musicaux, c’est carrément une drogue pour moi, je ne pourrais pas vivre sans cela une seule journée! Et dernièrement, comme je n’ai clairement pas la capacité de synthétiser mes tendances musicales qui fluctuent à chaque seconde de mon existence, je peux tout de même dire que j’écoute énormément de musique faite par des artistes LGBTQ+, c’est quelque chose que j’ai découvert à fond en faisant Le Kaléidoscope CKIA FM, à quel point ma communauté était mille fois plus riche en diversité artistique que ce que j’en connaissais il y a quelques mois !


Qu'est-ce que tu aimes dans le média radiophonique ?


La radio c’est un média qui parle directement et authentiquement aux personnes selon moi. Il y a ce momentum du direct à la radio qui est vraiment fort aussi, ce n’est pas édité ou quoi que ce soit. La radio, à la base, n’offre pas non plus la distraction du visuel pour influencer un propos ou un message comme à la télévision par exemple où dans les journaux. Ce qui est au centre, c’est la communication verbale, c’est comme le théâtre de la pensée. J’espère vraiment que la radio aura un avenir prospère malgré la fulgurante transformation des médias d’aujourd’hui. Je pense qu’on a encore besoin de se retrouver dans cette bulle-là, de se parler de cette manière-là, d’habiter un espace collectif de ce genre-là et d’y avoir de la D.I.V.E.R.S.I.T.É. Par contre, le fléau de la radio-poubelle et du bafouillage éthique et déontologique dont font preuve certains diffuseurs, ça il faut régler ça impérativement. Je conseille d’ailleurs de lire « Les brutes et la punaise » de Dominique Payette pour vous en convaincre si ce n’est pas déjà fait…



Quel est ton objectif, à travers ton émission ? 


J’ai un objectif qui est premièrement politique, mais aussi profondément émancipant avec mon émission. À la base, c’est hyper symbolique et important pour moi d’occuper un espace médiatique pour la communauté LGBTQ+, qui a une longue et violente histoire de marginalisation et d’invisibilisation dans notre société. C’est important d’avoir un espace d’expression qui ne soit pas modulé ni influencé par la culture dominante, où on peut parler réellement de nos réalités et de nos expériences dans une perspective intersectionnelle aussi. Mais aussi, c’est une émission qui a un discours récurrent profondément libérateur pour tout le monde, où on critique les dynamiques et structures sociales, culturelles et politiques qui nous enferment trop souvent et dès notre naissance dans des boîtes hermétiques, qui nous divisent et nous privent d’expérimenter la totalité de notre potentiel humain avec soi-même et avec les autres. C’est une cause qui a le potentiel de libérer révolutionnairement l’entièreté de l’expression humaine unique à chacun.e de nous, et ça commence par ouvrir son cœur et sa perception à ce potentiel-là de libération. On est aussi juste du bien bon monde attachant, coloré et plein d’amour ♥♥♥




Dignité Noire
 porte sur les communautés noires d’ici et d’ailleurs. 

Animé part Mbaï-Hadji Mbaïrewaye, il s'agit d'un magazine de société qui se veut rassembleur. Dans le contexte de tensions sociales caractérisé par la propagation des gestes et discours extrémistes et xénophobes, il est nécessaire de créer des ponts et des occasions de dialogue. La connaissance des réalités des uns et des autres, en particulier des minorités, dont les NoirEs, permettrait d’avoir des débats sociétaux plus informés.

L’émission porte sur les réalités historiques, économiques, sociales, etc. des communautés noires. Elle s’adresse autant aux communautés non noires qu’aux communautés noires.



Quelques questions à  Mbaï-Hadji 



Présente-toi en quelques mots : qui es-tu ? Comment es-tu arrivé à CKIA? 

Je suis Mbaï-Hadji Mbaïrewaye, souvent appelé de mon diminutif Mbaï. Je travaille au gouvernement du Québec comme expert en analyse des programmes. Comme citoyen engagé, j'ai été notamment président du conseil de quartier de Saint-Roch de 2013 à 2015, candidat malheureux à l'élection municipale dans le district de Saint-Roch-Saint-Sauveur en 2017, et chef intérimaire du parti politique municipal Démocratie Québec de 2017 à 2018.
En février 2019,  Pascal Evans, le coordonnateur de CKIA FM, m'a proposé d’animer un magazine sur les communautés noires d’ici et d’ailleurs, la condition des noir.e.s étant l’un de mes sujets de prédilection. Cette émission hebdomadaire dont le titre est « Dignité noire » est diffusée chaque lundi de 19 h à 20 h sur CKIA 88.3 FM. 

Quel a été ton premier contact avec la radio ?

J'ai grandi avec la radio. Enfant, nous n'avions ni téléviseur ni journaux écrits. Mon seul médium était la radio. Et je me rappelle que l'heure des bulletins de nouvelles était un moment quasi-religieux dans ma famille. Nous nous réunissions autour du poste transistor pour écouter les nouvelles. La radio était notre fenêtre sur le monde. 
J'aime écouter les nouvelles, les reportages, les enquêtes, les documentaires, et les émissions d'affaires publiques.

Qu'est-ce que tu aimes dans le média radiophonique ? 

Outre l'animation,  j'effectue moi même la recherche des sujets et des invités. Cela prend du temps mais comporte aussi de nombreuses satisfactions: le temps et et la liberté de traiter profondément un sujet par opposition à la télé par exemple, les relations créées avec les nombreuses invités que je reçois, l'obligation de lire beaucoup en préparant les émissions, et la complicité créée avec les auditeurs et auditrices qui se réapproprient Dignité noire en m'écrivant des critiques ou des remarques sur tel ou tel sujet débattu à l'émission. etc.

La radio a-t-elle un avenir, selon toi ? 

Je suis convaincu que la radio a un bel avenir  car c'est un média démocratique et égalitaire en ce qu'il est accessile à tout le monde. Un écran télé ou un téléphone intelligent coûte cher, par exemple. Un transistor est accessible à toutes les bourses. 
En outre, contrairement à d'autres médias classiques (presse écrite, télévision), la radio donne du du temps pour traiter en profondeur des questions sociale, politique, économique qui deviennent de plus en plus complexes.    

Quel est ton objectif, à travers ton émission ?


Dans le contexte actuel caractérisé par la propagation des gestes et discours extrémistes et haineux, il est nécessaire de créer des ponts et des occasions de dialogue. La connaissance des réalités des uns et des autres, en particulier des minorités dont les NoirEs, permettrait d’avoir des débats sociétaux plus informés.


Si tu avais à convaincre quelqu'un d'écouter ton émission, que lui dirais-tu?

le magazine Dignité noire s’adresse autant aux communautés noires qu’aux communautés non noires. À ces dernières, il offre l’occasion de connaître davantage les NoirEs qui sont des voisins, des amis, des collègues qu’on côtoie sans vraiment connaître. Pour les NoirEs, cette émission est une tribune pour montrer leur présence et leurs nombreuses contributions à Québec, au Québec, au Canada, et dans le monde. 




Nouveau Classique vous permet, à chaque semaine, une incursion dans le vaste répertoire actuel et des récentes décennies en musique classique.
À travers cette émission , c'est ce que son animatrice, Michelle Monette, vous propose d'explorer semaine après semaine. 
En prime, il s'agit une aventure qui dépasse les seules limites occidentales. Désormais, les oeuvres nous proviennent de tous les continents, intégrant des éléments de toutes les cultures. Enfin, une attention particulière est portée aux compositrices. 



C'est le tour de  Michelle Monette !

Qui es-tu,  Michelle Monette ?

Je suis une retraitée qui a oeuvré dans l'enseignement universitaire, au Musée de la civilisation et au Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec. Je suis arrivée à CKIA en 2018, d'abord comme administratrice, mais j'avais une expérience d'animatrice radio. J'aime la musique classique, particulièrement celle composée actuellement, donc j'ai combiné mon goût pour l'animation radio avec celui pour la musique.


Quel a été ton premier contact avec la radio ? Quelle musique écoutes-tu présentement ?

Pour moi la radio est une vieille histoire qui remonte au Cabaret du soir qui penche, animé par Guy Mofette. J'écoute principalement de la musique classique contemporaine, mais aussi du jazz et de la musique du monde.


Qu'est-ce que tu aimes dans le média radiophonique ? / la radio a-t-elle un avenir selon toi  ?

J'aime le sentiment de proximité avec l'auditoire. Je le vis quand j'écoute la radio et j'ai l'impression que celles et ceux qui nous écoutent le sentent sans forcément pouvoir l'exprimer. L'avenir de la radio est justement de jouer sur cette proximité.


Quel est ton objectif, à travers ton émission ?

Donner le goût de  la musique classique contemporaine au plus grand nombre de personnes possibles tout en leur démontrant que les compositrices composent des oeuvres aussi intéressantes que les compositeurs


Si tu avais à convaincre quelqu'un d'écouter ton émission, que lui dirais-tu  ?

Mon argument: l'écouter sur CKIA, c'est l'adopter.! 

 
 

Émiss
ions

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