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Actualité

Entrevues

Depuis 1896 le journal Le Soleil a connu bien des rebondissements. Il y a un an le grand quotidien changeait de modèle d’affaire et devenait une coopérative. En décembre la jeune Coop lançait sa première application mobile. Son Directeur Général, Gilles Carignan, répond à nos questions et revient sur le lien tissé depuis 125 ans avec les citoyens de la Capitale-Nationale


CKIA : Comment va Le Soleil?


Et bien ça va bien. Enfin ça va bien… tout est relatif si on prend la situation dans laquelle se trouvait Le Soleil il y a un an et demi et si on regarde la situation actuelle et bien c’est sûr qu’on voit une évolution. On se rend compte que les gestes qu’on a posé commencent à porter fruit. C’est une bonne nouvelle parce qu’on est encore là, qu’on produit de l’information et même -ce qu’on avait pas vu depuis plusieurs années- on commence à réinvestir dans nos contenus. Donc c’est dans ce contexte là que je dis que ça va bien mais tout étant relatif on reste dans une situation qui n’est pas facile pour tous les médias, Le Soleil y compris, et on doit travailler fort pour ce modèle là finalement, nous permettent d’installer quelque chose de solide et de durable. C’est la clé. 


CKIA : Quel est le moral de vos troupes?


On est un peu plus encouragé. C’est sûr qu’on a vécu des montagnes russes depuis à peu près dix ans avec des périodes d’espoirs, de promesses, de déceptions, on est tous résiliants, on est sur nos gardes, on est prudents aussi, on ne se réjouit pas trop vite mais si je regarde les indicateurs que nous avons il y a des raisons d’espérer. Et le fait de voir enfin qu’on réinvesti plutôt que de couper ça change l’humeur générale. 


CKIA : Ces derniers mois vous avez développé l’Application Le Soleil, comment le public a t-il répondu à cette offre?


C’est un gros pari. Après celui de la Coop pour lequel on apprend encore mais il y avait aussi le pari de dire, Le Soleil a vécu 125 ans grâce à l’abonnement, grâce à la contribution de ses lecteurs, des citoyens de Québec et c’est un cul-de-sac de penser que ça serait pas aussi aussi le cas dans l’univers numérique. Je pense que le tout gratuit du départ il y avait moyen de moduler ça pis de proposer quelque chose de très abordable mais qui permet de financer le journalisme. Parce que c’est pas vrai qu’un média comme Le Soleil qui dépend beaucoup de la publicité qui est en chute, et un peu désormais des gouvernements qui ont réagit à la crise; et ça a presque fallut la chute du Soleil pour qu’on est enfin des bonnes nouvelles, il y a une petite contribution en crédit d’impôt pour le journalisme ça c’est une chose mais le socle, la base, ce qui est solide ce sont nos lecteurs, nos fidèles, nos abonnés. Ceux qui croient qu’en 2021 c’est encore important d’être informé pour être un citoyen pis que ça vaut quelque chose, ça vaut certainement le prix d’un café par semaine. Et ce pari là on ne peut pas dire qu’il est réussit, il est trop tôt, on a commencé l’abonnement numérique en décembre mais les premiers signes, ce qui nous a rassuré, ce qui m’a soulagé personnellement c’est de voir que les citoyens à qui on avait demandé s’ils allaient être là nous avaient dit oui et ils le sont. Le nombre d’abonnés, l’expérience sur l’Application au quotidien, web, info-lettre et bien les gens sont là et chaque jour de nouveaux s’ajoutent. C’est ça qui met du vent dans les voiles, c’est de sentir que la population est là.  


Retrouvez l’intégralité de la rencontre entre David Lemelin et le Directeur Général du journal Le Soleil, Gilles Carignan sur la page Facebook du magazine Dans ma rue.

https://www.facebook.com/106233557573298/videos/140045308058089

 
 

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